Mais
diable que font Melvins (ne
pas dire :
Les Melvins, c’est
nul) ?
Du grunge ? Du doom ? Du stoner
? Du boucan ? Sans doute un
mélange de tout. D’ailleurs
tous ces vocables veulent peut-être
dire la même chose.
En après deux titres
un peu courts et comme déjà
entendus, t'as droit à
trois trucs plutôt longs,
psychés et lourds avec
un son énorme. Et ça
ramone un max avec des guitares
qui te coupent en deux et une
rythmique monumentale qui t’écrabouille
vite fait. Ce sont les points
positifs du disque... Enfin,
il faut aimer ce genre de son.
Le tout avec des choeurs costauds
mais un peu niais. Et ça
cogne tant et plus. Tu en prends
plein les esgourdes. Et tout
le long, c’est bordélique,
viril à souhait et un
peu foutraque quand même.
Bref, il s’agit d’un
disque sûrement pas à
classer dans les chefs-d’œuvre
mais marrant, très mal
chanté (c’est le
point faible), sympathique,
sombre et bien couillu.