Jean-François
Marmontel
La
Bergère Des Alpes (1766)
Marmontel
est un type inconnu qui a écrit
une nouvelle inconnue nommée
"La bergère des Alpes".
Je l'ai lue uniquement parce que
Joseph Vernet en a fait une peinture
qu'il nomma fort pertinemment
"La bergère des Alpes".
La qualité première
de cette courte nouvelle (une
dizaine de pages), un tantinet
romantique et pleurnicharde, est
son dénouement. Cette ode
à la fidélité,
à l'amour fou, à
l'attachement indéfectible
que les personnages portent à
l'être aimé annonce
une fin déchirante et larmoyante...
Eh bien pas du tout. Marmontel
inverse finalement son message
dans le dernier paragraphe et,
pour le coup, "Le
dénouement imprévu"
eut été un bon titre.
Quant à la morale même
de cette nouvelle, je ne peux
qu'adhérer même si
elle choque quelque peu mes convictions.
D'ailleurs, ça me fait
penser à une scène
du film "Cours
Lola Cours"
que je me plais à citer
parfois pour illustrer les aléas
de la vie.
|