Prends cinq monstres de technique. Ils s'appellent John speedy McLaughlin (gratte rapide et nerveuse, c'est le leader), Jerry Toscanini Goodman (il joue du violon, il a peut-être eu un premier prix du conservatoire), Jan Chopin Hammer (il manie les claviers qui jazz-roquent comme personne), Rick Laird (un sacré bassiste même s'il faut bien dire qu'on l'entend peu) et derrière ses caisses the one and only Billy Cobham, le roi de la grosse frappe d'antan.

Balance-les, "live", quelque part dans le monde en 73 qui fut une bonne année pour les cèpes, surtout fin octobre en Ardèche, j'y suis allé l'autre après-midi avec Sylvette, j'ai rien trouvé, il faisait trop sec...

Bref, tu obtiens un album de jazz-rock égocentrique et prétentieux où la démonstration gratuite l'emporte tellement sur le musical qu'on se demande si les mecs ne se foutent pas un peu de la gueule des auditeurs.