Dans
la série des-albums-que-je-supporte-le-plus-chez-les-groupes-que-j’aime-le-moins
voici en ce jour kobaïen
un disque où j'ai changé
de pochette. J'en avais marre
des chiées de moches de
plein d'albums du groupe avec
un vilain logo et comme récemment
Magma avait proposé un
peu autre chose notamment un joli
couvercle de marmite (voir ICI),
du coup j'ai fait de même,
ça en jette, non ?
Donc,
on a ici un truc où le
combo de Vander porte bien son
nom. Et cet album semble tout
en fusion sortir des entrailles
de la terre.
Magma,
alors, ça brûle.
Et
ça procède de la
transe. Ce kommandoh est l'album
le mieux produit du groupe. En
plus on y trouve une chiée
de cuivres qui donnent une force
peu commune à cette musique,
ma foi, alors assez originale
mais parfois crispante.
Magma,
c'est ici une inspiration qui
va du côté d'Orff,
Ohana, Zappa/Mothers et même
aussi peut-être Coltrane,
avec un rien de rock et que dalle
d'Yvette Horner, paix à
son âme. Et en bonus se
déchaîne une compagnie
de choristes surexcités
et le projet a toujours un désir
de ne jamais être trop accessible,
ça ne se fait pas, c'est
trop commun, et il pratique le
kobaïen, langue tout à
fait farfelue et sybilline que
Magma est le seul et unique à
pratiquer pas loin de chez moi
et même sur d'autres planètes.
©
Au
final, je dirai que c'est un peu
compliqué pour faire compliqué,
que c'est soi-disant mystique
aussi, mais, bon, c'est sûrement
la meilleure chose de Vander et
sa cohorte.
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l'image
du jour
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Les
moments les plus dramatiques
du zeuhl !
Christian
Vander l'a annoncé
à la presse :
pas question qu’il
quitte sa vilaine casquette.
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