Plus accessible que la précédente
œuvre nommée quelque
chose comme "Nevrötïk
Depressïw Kömbö",
cet album est plus sobre aussi.
Finis les cuivres flamboyants
et la batterie en délire
de Vander qui intervient plus
sobrement et moins démonstratif.
Tout semble reposer ici sur
une basse omniprésente
(Jannick Top) des claviers sombres
et pesants. Même les voix
aussi sont mises en retrait.
Le thème "Kohntarkosz"
proposé en deux parties
est superbe. C'est une sorte
d'extase organisée avec
une rythmique en fusion, suivant
un crescendo assez prenant,
une intervention délirante
des claviers (Gérard
Bikialo) et des voix graves
pour terminer.
"Ork Alarm" repose
beaucoup sur un imposant travail
sur les voix dans la continuité
du final de "Kohntarkosz".
Une intervention judicieuse
d'un violoncelle donne à
cette musique un côté
hypnotique incontestable, proche
d'une certaine musique classique
contemporaine. Ce thème
est étonnant et d'une
profonde originalité.
"Coltrane Sundïa"
est magique. Un piano impressionniste
déroule, serein, un thème
à tendance extrême-oriental
qui s'étire nostalgique
et évident.
Bref, voici une musique pas
forcément aisée
mais originale et de qualité.
_____________________________________________________________________________
l'image
du jour
_____________________________________________________________________________
Pas
fastoche pour Vander
de rentrer en contact
par télépathie
avec le grand stratéguerre
de la planète
Kobaïa !
- Tû l'às
dît böuffï.
|