L'éternel Magma, groupe
toujours aussi peu connu et
dont étonnement on ne
lit un peu partout que du dithyrambique
continue donc sa route sans
varier son propos abscons, balourd
et un peu répétitif
mais cette fois-ci avec un orchestre
symphonique qui présente
de correcte façon des
cuivres solennels en intro puis
malheureusement plus loin des
cordes rappellant comme une
vilaine musique de péplum
des années 60.
En plus Vander (le leader de
ce surprenant combo) parle en
français dans un texte
rigolo et ridicule me rappelant
dès la première
écoute des passages d’un
vieux sketch des Inconnus sur
une secte. Puis ce même
Vander fait des vocalises mimant
un quelconque instrument en
solo, c’est moche. Et
quand il déclame en kobaïen
(c'est le baragouin usité
par Vander et ses ouailles)
ça fait une drôle
d’impression assez désagréable.
Bref cet album quelconque, malgré
une certaine montée de
tension, est prétentieux,
ampoulé, avec un sous-titre
en français, ma foi,
plutôt bien trouvé.