Mad Max
George
Miller (1979)
Généralement,
quand on pense à "Mad
Max", on voit un monde post-apocalyptique
où des punks psychopathes
fringués comme des épouvantails
conduisent des motos et des buggys
à fond les ballons sur
des routes très longues
et rectilignes à la recherche
d'essence. Or, dans ce premier
film, il n'en est rien. Même
Max n'est pas mad, tout juste
pendant un quart d'heure. Déjà,
dans "Mad Max", on ne
sait rien. Il s'agit d'une Australie
futuriste ("dans quelques
années", nous dit-on)
où des tordus se promènent
à motos. Qu'en est-il du
monde, de la vie, du gouvernement,
de la société ?
On ne sait pas. Pour arrêter
ces tordus, il y a quelques flics
dont Max et son pote Goose le
motard. Se poursuivent-ils comme
des dingues ? Non, pas vraiment.
Passée l'introduction monumentale
qui dure un quart d'heure, on
est un peu dans l'attente jusqu'à
ce que vienne cette grosse demi-heure
époustouflante durant laquelle
Max part en vacances avec sa femme
(!!?!), elle-même qui court
au milieu d'une route pour échapper
à des motos... Bref, "Mad
Max" est un petit budget
violent pour son temps et qui
est aujourd'hui encore vachement
cool, pendant quinze minutes.
C'est
cool pendant quinze minutes.
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