"Les enfants du paradis" a été élu "meilleur film de tous les temps" en 1995. Cela revient à dire qu'il est meilleur que l'ensemble de la filmographie de Johnnie To. Merde alors ! Ce film est en deux parties : "Le boulevard du crime" (1h40) et "L'homme blanc" (1h29) soit 3h09 qu'il faut se taper, ce que j'ai fait, d'une seule traite, comme un homme. L'intérêt majeur, principal et notable de ces "Enfants du paradis" se situe dans les dialogues de Prévert, plus que dans le scénario du même Prévert. Ainsi le personnage de Garance m'a laissé particulièrement perplexe. Déjà, il faut se faire à l'idée qu'Arletty - sa nonchalance, sa voix et son phrasé - plaît à tous les hommes. Moi j'ai eu du mal. Mais bon... le texte ultra ciselé de Jacques Prévert et l'aspect théâtral font leur oeuvre. Et puis Barrault en mime, Brasseur en acteur extravagant, Herrand en truand aux belles mèches.