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CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

Grâce et à cause
de Tarentino

Les huit salopards
Quentin Tarantino (2015)

 

John Ruth (c'est Kurt Russell), chasseur de primes, arrive en diligence avec une meurtrière (c'est J.J. Leigh) qu'il doit emmener à Red Rock. Sur le chemin il récupère un autre chasseur de primes (c'est Samuel Jackson) et le futur shérif de Red Rock.

Pris dans le blizzard, ils se réfugient chez Minnie où se trouvent déjà plusieurs mecs louches que Ruth va soupçonner de vouloir libérer sa prisonnière, d'où dissensions et mensonges.

Evidemment, on a le droit à une soixantaine de "nigger" (Tarantino...) et Leigh se fait frapper sans arrêt (en comique de répétition) mais j'ai aimé la première 1h30. Oui les mecs parlent pendant des plombes, souvent pour ne rien dire, mais les acteurs sont cool (Madsen, Dern, Tim Roth dans le rôle de Christoph Waltz, etc.) et la mise en scène itou. J'ai suivi ainsi jusqu'au premier événement, à la première mort, lorsque Jackson raconte comment il a forcément sexuellement humilié sa future victime (Tarantino...).

Ensuite le film part à vau-l'eau. Violence exagérée comique et inutile, flash-back (plutôt pas mal d'ailleurs), et conclusion n'importe quoi, pour culminer à 2h45. Et en sortant du film, tu restes forcément sur cette impression finale mitigée. Quoi qu'il en soit, ce que j'ai aimé du film, c'est grâce à Tarantino et ce que je n'ai pas aimé, c'est à cause de Tarantino.

PS : Plutôt que de piller de vieux morceaux de Morricone, Tarantino a simplement embauché Morricone pour qu'il fasse une musique pas inoubliable.