Legends
Of The Condor Heroes :
The Gallants
Tsui Hark (2025)
Les
Mongols, avec à leur
tête l’ineffable
Genghis Khan, veulent casser
la gueule des Jin, mais, pour
ce faire, doivent passer du
côté des Song et,
par la même, leur casser
également la gueule.
Seulement Guo Jing (joué
par un chanteur de mandopop),
à la recherche de Huang
Rong (jouée par une chanteuse
de mandopop), est un Song et
s’opposera vaille que
vaille à l’envahisseur.
Attention, cependant, ceci n’est
que la scène finale du
film qui se résume en
un combat d’une laideur
kitsch avec Tony Leung Ka Fai
grimé et dans son premier
rôle sensible.
Les deux autres heures du film
concernent globalement un triangle
amoureux avec quelques beaux
plans et deux scènes
sur trois au ralenti comme dans
un film indien. Le jeu est alors
très théâtral,
avec une musique grandiloquente
et des mecs qui volent.
En somme, Tsui Hark continue
sur sa belle lancée des
films épiques rongés
par le numérique et avec
toujours quelques relents patriotiques
qui finissent par se perdre
dans un improbable n’importe
quoi. Avec ici, en prime, une
conclusion succulente durant
laquelle Guo Jin tentera de
convaincre Gengis Khan grâce
à un discours humaniste.
La dignité humaine, la
liberté et la tolérance
étaient clairement les
principales valeurs de Gengis
Kahn.
PS
: Ce film est adapté
d’un roman et n’en
reprend que quelques chapitres.
Il suppose que tu connais le
reste de l’histoire, ce
qui n’est probablement
pas le cas.

Tony
Leung Ka Fai dans son premier
rôle sensible