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Sur un scénario griffonné
à la va-vite

La légende du dragon rouge
Wong Jing, Corey Yuen (1994)

 

Hung Hei-kwun (c’est Jet Li) trouve son village massacré, récupère son gamin et casse la gueule d’un gars qui l’a trahi (mais qui reviendra se venger).

Plus tard, il devient garde du corps d’un type riche qu’essaye d’arnaquer l’ineffable Chingmy Yau qui deviendra son love interest pour une raison que le scénariste n’a pas pris la peine de nous expliquer.

De toute façon, c’est du Wong Jing, qui tournait 15 films par an, alors on sait bien que ça va naviguer entre des scènes de bagarres, ici de bonne facture, et une foultitude de blagues beaucoup moins évidentes, peut-être pipi-caca, peut-être très vaguement sexualisées sur un scénario griffonné à la va-vite et dans lequel un maître shaolin a tatoué la carte d’un trésor sur le dos d’enfants que le méchant convoite (il convoite le trésor, donc les enfants).

Pour arriver à ses fins, ce dernier tue absolument tout le monde et, pour les déstabiliser, s’est tartiné le visage avec du beurre de cacahuète. Vous vous doutez que ça n’effraiera pas Hung qui lui bottera le cul, en volant dans tous les sens et de façon toujours inventive et extravagante, secondé de son fils.

PS : Cette même année 1994, Jet Li et Chingmy Yau joueront dans un autre film de Wong Jing : « Evil cult ». Wong Jing sera d’ailleurs numéro 1 du box-office local avec « God of gambler’s return » alias « L’arnaqueur de Hong Kong » avec Chow Yun-fat et, toujours, Chingmy Yau.

PS : A noter que Mo Tse, âgé de 10 ans, rejouera le fils de Jet Li l’année suivante et continuera la bagarre dans une multitude de films sur les 30 années qui suivront.

Je vous avais dit qu'il s'était tartiné le visage !