Led Zeppelin
Houses Of The Holy (1973)

 

Pour l'anecdote : il s'agit du premier album de Led Zeppelin avec un vrai titre... et la pochette est aussi moche que les précédentes.

Le disque est intéressant dans l'ensemble, assez complet, sans morceau vraiment au dessus et ça débute bien avec "The Song Remains The Same" et son intro imparable, son riff nerveux et, ce, malgré un Plant qui me semble un peu juste. "The Rain Song", superbe ballade (avec Jones au... mellotron !), "Over The Hill And Far Away" et "No Quarter" (avec piano et synthé) sont les meilleurs titres de l'album, laissant à penser que Led Zeppelin était encore capable d'innover conciliant habilement puissance et lyrisme, deux maîtres mots pour durer. Avec "The Crunge" et son style un peu funk, j'avoue que j'ai un peu de mal. "Dancing Days" et "D"yer Mak'er" sont originaux et sympas. Le deuxième se la joue façon reggae avec ses, je cite : "Oh, oh, oh, oh, you don't have to go, oh oh oh oh". "The ocean" semble un ton en dessous malgré une superbe rythmique et je n'aime guère le changement de rythme.

Bonham et Jones sont au top. Ce dernier, semble-t-il, à l'écoute de l'air du temps. Le jeu de Page reste une constante découverte et ses solos inventifs. Personnellement je ne me fais toujours pas à certaines intonations de la voix de Plant.

Cet album a finalement bien tenu le coup après tant d'années. Le côté varié de l'ensemble y est sans doute pour beaucoup et lui garde toute sa fraîcheur. En ce sens, c'est pour moi le meilleur album du groupe qui en a fait quelques uns assez médiocres.