Le
schpountz
Marcel Pagnol (1938)
Irénée
Fabre (l'inévitable Fernandel)
vit dans un village perdu des Bouches-du-Rhône.
Il travaille dans l'épicerie
de son oncle (l'inévitable
Fernand Charpin) et rêve de
devenir acteur. Irénée
est simple, gentil, drôle
et un peu déconnecté
de la réalité. En
somme, c'est un marseillais. Des
cinéastes quelconques viennent
à passer dans son village.
Ils sont méprisants et hautains.
En somme, ce sont des parisiens.
Profitant de la naïveté
d'Irénée, ils lui
font signer un faux contrat qui
lui garantit un grand rôle
dans un grand film. Irénée
monte donc pour Paris sans se douter
qu'il s'agit d'une farce. En somme,
il est le schpountz. Autour de la
platitude du jeu de Demazis et d'un
milieu de film avec une insistance
sur l'humiliation sans doute un
peu longuette (le film fait ses
2h20), "Le schpountz"
joue grandement sur l'abattage de
Fernandel et ses dialogues ciselés.
_____________________________________________________________________________
un
autre grand
moment de cinéma
___________________________________________________________________________
Voici
l'émouvante scène
où le personnage principal
du film découvre enfin le
grand amour
dans "Coup de foudre à
Langogne" !
-
Oh, Josiane !
- Oh, Raoul !
|