Le
Salaire De La Peur
Henri-Georges
Clouzot (1953)
Dans
un bled guatémaltèque,
une poignée de types tournent
en rond en attendant de repartir.
Seulement on ne part pas sans argent
(malheureusement) et on n'a pas
d'argent sans travail (malheureusement).
Cette mise en place d'enjeux assez
simples représente la première
heure du film que je m'autorise
à trouver un peu longuette.
Cependant, on ne peut pas dire que
les personnages ne sont pas présentés.
Puis un feu se déclare dans
un puits de pétrole et la
compagnie pétrolière
enrôle quatre hommes pour
y emmener de la nitroglycérine
à bord de camions, sur des
routes escarpées et impraticables.
Dès lors débute la
partie aventure du film qui court
sur 1h20 et sur les chemins sinueux
d'un Guatemala qui ressemble furieusement
au sud de la France. Du coup "Le
salaire de la peur" est cool
et Montand en tricot de peau aussi.
PS : Le final est quand même
un peu naze.
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Ah, monsieur a les copeaux.
Tu parles d'une terreur.
Ah, il est joli Al Capone
!
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