Le pacte des loups
Christophe
Gans (2001)
"Ce qu'il advint en vérité
n'est pas dans les livres d'histoire,
on s'est bien gardé de
l'ébruiter", dit la
voix off. Et la vérité
la voici : Afin de lutter contre
la bête du Gévaudan,
le roi dépêche Le
Bihan de Fronsac. Celui-ci a un
second nommé Mani, iroquois
de la Nouvelle France, qui est
tellement fort à la bagarre
que les Lozériennes font
péter le chandail pour
aller l'affronter et tellement
bien monté, ma foi, que
les putes de Mende s'en mordent
les lèvres. Et puis il
y a Monica Belucci qui est aussi
voluptueuse qu'inutile. Sans compter
que Fronsac est amoureux de Marianne
qui pique des deux dans les forêts
du Gévaudan, avec sa bonne
bouille et ses gros seins, toute
apprêtée pour chasser
la bête. Moi aussi, si je
devais affronter la bête
du Gévaudan, je serais
sexy en diable.
D'emblée on se dit que
c'est quand même un peu
nul, "Le pacte des loups".
Seulement il nous manque le dénouement
après lequel, finalement,
on est convaincu du bien fondé
de notre première impression.
Avec "Le pacte des gnous",
Gans tenait quelque chose. Le
visuel est soigné (voir
le commentaire audio), la mise
en scène sophistiquée
à la HK et le côté
"farfelu" (dixit Gans)
n'est pas désagréable.
Car un indien qui pratique les
arts martiaux contre deux gonzesses
dans la Lozère profonde
de l'Ancien Régime, reconnaissons
que c'est farfelu. Seulement il
nous assène un scénario
sans queue ni tête pendant
2h20 au terme duquel on se dit
simplement "ohlala !".
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un
autre grand moment
de cinéma
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En plus d‘être
un des plus grands chanteurs
de charme de son
époque, Peter
Gabriel fut aussi dans
le temps un formidable
acteur !
Le
voici jouant le rôle
de l’ablette du
Gévaudan dans
l’adaptation encore
plus libre que celle
de « Le pacte
des loups »
de l’histoire
du monstre qui terrorisa
jadis la Lozère.
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