Je pense que je suis condamné à lire le roman de Chandler si je veux comprendre quelque chose à cette histoire. Perdant le fil et mélangeant tous les noms des personnages, je me suis vu contraint de me rabattre sur la voix suave de Lauren Bacall et les effets de bouche de Bogie. Il est donc inutile que j'expose brièvement l'intrigue de ce film qui ressemblait à quelque chose de très compliqué. Outre l'ambiance des polars des années 40 avec leurs décors en carton et leurs innombrables clichés, je me souviens, notamment, d'une scène au téléphone amusante et de Martha Vickers qui disait sans arrêt "you're cute" en se mordant le pouce.