Pendant la seconde guerre mondiale, à Paris, à Montmartre, dans un théâtre, plus précisément dans la cave, Steiner se cache. Le fait est qu'il est juif et que tout le monde le croit parti depuis belle lurette. Sa femme, Catherine Deneuve, cache ardemment Steiner et a repris la direction du théâtre. Elle y monte une pièce choisie par son mari qui va continuer, depuis sa cave, à la diriger. Il se trouve que l'acteur masculin principal de cette pièce est un dragueur impénitent qui, lui aussi, énigmatique, dissimule. Mais que dissimule-t-il ? Qui est-il vraiment ? Il est Gérard Depardieu, oui, bien sûr, mais je parlais de son personnage. Et quelle relation entretient-il avec Catherine Deneuve ? Hmm ? N'est-ce point une situation ambiguë que celle-ci ? Ma foi, je le crois. Et puis il y a le collabo antisémite qui guette, ne l'oublions pas. Quoi qu'il en soit, "Le dernier métro" m'a laissé insensible, sans compter que je l'ai raté hier soir à St Lazare et j'ai dû rentrer à pied en chantant du Brel dans les rues désertes.