Lara Croft, en 1996, était une bombasse en mini short et aux seins en triangle qui résolvait des énigmes dans des souterrains et dézinguait des dinosaures. Cinq ans et cinq jeux plus tard sort le film. Ici Lara Croft (c'est Angelina Jolie), tête en bas et tous pectoraux sortis, affronte un gros robot lors d'une scène d'action insipide avec une musique naze. Mais c'était pour de faux car elle s'entraînait dans son manoir. Ensuite, elle prend une douche, toutes lèvres dehors. En seulement sept minutes, Simon West plante le décor du bijou que tu t'apprêtes à subir. Après avoir pris une douche, Lara va chercher les deux moitiés d'un artefact quelconque qui, lorsqu'elles sont réunies au moment où les planètes sont alignées, permet de contrôler le temps. Croft doit tout détruire afin que ce pouvoir ne tombe pas entre les mains de méchants Illuminati aidés de Daniel Craig du temps où il était dans sa carrière confidentielle. L'histoire, co-écrite par Werb et Colleary qui sortaient de "Volte/face" (cette merveille de crédibilité), ne veut pas dire grand chose. Les séquences d'action sont anodines et le final relève du n'importe quoi total avec du numérique qui a vieilli. Lara Croft, elle, est tellement à l'aise là dedans que tout la fait marrer. Bref, ce film n'était pas bon lorsque je l'ai vu pour la première fois au cinéma en des temps immémoriaux (même si je me souviens que c'était pour la fête du cinéma) et il ne s'est évidemment pas amélioré.