"La nuit du chasseur" est un film qu'on connait généralement parce que Mitchum a les mots "love" et "hate" tatoués sur les mains. C'est une question du Trivial pursuit. Le révérend Powell, justement, l'homme aux mains tatouées, est un truand autoproclamé prêtre qui est emprisonné pour vol de voiture. Harper est son compagnon de cellule. Ce dernier a fait un casse, a buté deux mecs et est condamné à mort. Seuls ses enfants savent où est caché le butin. Lorsqu'il sort de tôle, Powell se rend chez la veuve Harper avec comme ambition de retrouver l'argent. "La nuit du chasseur" est un film qu'il faut aborder comme un conte. Si on y cherche une vérité, c'est mort et on se demande comment un personnage très peu crédible au jeu excessif peut convaincre qui que ce soit. Le petit aussi joue "mal", d'ailleurs, mais le concernant c'est sans doute involontaire. Et puis il n'y a bien que dans les contes (où dans le showbiz) qu'on se marie cinq minutes après la première rencontre. Bref, "La nuit du chasseur" est rempli de symboles avec des décors expressionnistes, un visuel années 20/30 et un mélange des styles (suspense, horreur, thriller, etc.) que tu te dois d'avoir vu, mec, à défaut de l'aimer pleinement, parce que c'est un classique et que ça t'évitera de passer pour un con dans les diners mondains.