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C'est un road movie...

La Vache Et le Prisonnier
Henri Verneuil (1959)

 

En 1943, Charles (c'est Fernandel), prisonnier de guerre, travaille en Allemagne. Il décide de s'évader accompagné d'une vache afin de faire croire, tout le long de sa route jusqu'à la gare de Stuttgart, qu'il vient d'une ferme toute proche. "La vache et le prisonnier" est le numéro 1 du box-office français de l'année 1959. C'était pas hier ! D'ailleurs, c'est un des deux ou trois derniers grands succès de Fernandel (avec, notamment, "La cuisine au beurre") qui était alors sur la pente descendante. Bref, "La vache" est un road movie. Fernandel rencontre des prisonniers français, russes, des militaires et civils allemands. Tout le monde est gentil, d'ailleurs, sauf les militaires. Ils sont même un peu idiots. Lui, se sort de toutes les situations, avec pas mal de chance, tout en s'accompagnant d'une voix off et en nous proposant, à l'occasion, quelques réflexions sur le sens de la vie comme : "Toutes les mères sont les mêmes, dommage que les pères soient si bêtes". Pour vous dire que c'est aussi un plaidoyer contre la guerre qui est une chose absurde et très vilaine.

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un autre grand moment
de cinéma

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Touche-à-tout de génie le lanceur de balles jaunes Roger Federer est aussi acteur. Le voici jouant le rôle de Fernandel dans le remake de "La vache et
le prisonnier" au moment où ils arrivent enfin à Roland-Garros !

- Meuh !!!