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CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

Manichéen et démago

La Forêt D'émeraude
John Boorman (1985)

 

Voilà bien longtemps que je n'avais pas vu "La forêt d'émeraude", le film vert de John Boorman. A l'orée de la forêt amazonienne, voyez-vous, Bill déboise pour construire un barrage. Tommy, son fils, s'en va dans la brousse et disparaît avec la tribu des Invisibles, ce qui a grandement facilité sa disparition, vous en conviendrez. Pendant dix ans, Bill va chercher son fils jusqu'à le retrouver lorsqu'il a maille à partir avec de méchants indigènes. Dans "La forêt d'émeraude", tout est simple : les blancs sont méchants (sauf Bill), les natifs sont gentils (sauf ceux pervertis par les blancs). Seulement, quand on est gentil, ma foi, on ne vole pas les enfants des autres. Mais bon, passons. Entre de multiples scènes de rituels amazoniens (mariage, passage à l'âge adulte, transe, etc.), Boorman montre des paysages dans un scénario cousu de fil blanc, manichéen et démago. Reste le final avec les grenouilles.

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un autre grand moment
de cinéma

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Dans le temps, Patrick Bruel s’entraînait en vue du tournage de
"Le grand bleu, le retour" sous le regard averti de son coach Jean Reno !

- Putain, Patrick, respire !