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Critique acerbe

La femme du supermarché
Juzo Itami (1996)

 

Goro tient un magasin qui s’appelle "le magasin honnête" et souffre logiquement de la concurrence d’un rival malhonnête. Lors d’un repérage chez ce dernier, Goro tombe sur Hanako, une ancienne camarade de classe, qui a l’œil de la ménagère et qu’il va embaucher pour l’aider à sauver son supermarché.

Non seulement Hanako a une coupe de cheveux impossible, mais elle a également moult idées diverses pour combler les clients (qui semblent d’ailleurs être exclusivement des clientes) mais s’oppose à l’indignation des poissonniers.

Alors elle redouble d’imagination mais se heurte à la réticence des poissonniers. Alors elle trouve de nouveaux moyens d’innover mais les poissonniers ne l’entendent pas ce cette oreille. Vous l’avez compris, ça tourne un peu en rond, et puis les poissonniers sont quand même rétrogrades. Et parfois ce sont les bouchers, car l’homme au poste établi, réactionnaire et poussiéreux (et grimaçant) s’avère quand même un peu misogyne.

En somme, "La femme du supermarché" est une critique acerbe de la société japonaise et de la société de consommation et de toutes les saloperies qu’on te fait manger, toi le Japonais de 1996, pour garantir sa marge.

PS : Itami fait tourner sa femme, Nobuko Miyamoto, comme ce fut le cas dans la totalité de sa courte filmographie (10 films jusqu’à son suicide/assassinat).

Nobuko Miyamoto (et son incroyable coupe de cheveux)
avec l’ineffable Masahiko Tsugawa.