La
carapate
Gérard Oury (1978)
"La
carapate" est un film de Oury
et il est bon que tu le saches car
tous ses films de cette époque
procèdent du même topo
: action, rebondissements,
road-trip, cascades et scènes
dites "comiques".
Ici, on a donc tout ça...
ou presque avec un Lanoux (encore
jeune), rebelle, cool, sympa, un
Richard à l’opposé
et quelques seconds rôles
pas piqués des vers (Bussières,
Darras notamment).
Question action, ça va, le
film dure et ne lasse pas, ça
bouge, c’est souvent marrant
: passage de la
ferme avec la femme, lancé
de lingots d’or sur les barricades
et surtout le nanti Darras, sa femme
et son chien (en point d’orgue
: la scène de la soi-disant
prostituée).
Quant
à Richard (Pierre), l’un
des plus grands comiques du siècle
passé, il ne me fait jamais
rire avec ses mimiques poussives
et ses effets corporels façon
moulin à vent.
"La carapate", c’est
parfois un peu facile, un peu lourd
aussi mais dans l’ensemble
le film reste regardable car plein
d’action avec quelques moments
désopilants.
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un
autre grand moment
de cinéma
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Touche-à-tout
de génie, le célèbre
Robert Plant fut aussi acteur.
Le voici jouant le rôle
de Francis Cabrel dans la
réplique la plus
triste du film "Je
l’aime à mourir
sur mon lopin de terre avec
mon vieil arbre tordu au
milieu".
- Pendant qu'on se promène,
l'enfant pour cinq
francs la semaine vient
broder des survêts
pour l'homme blanc qui golfe
en voiturette.
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