La
beauté du diable
René Clair (1950)
"La
beauté...", c’est
l’éternel mythe de
Faust qu’il ne faut pas confondre
avec celui de la caverne que l’on
doit à un certain Platon,
l'inventeur officiel de l'Atlantide.
Ce thème développé
dans ce film d’antan est intéressant
et aurait mérité un
meilleur traitement.
En fait on a une histoire qui commence
bien puis s'éternise dans
des bavardages creux avant de terminer
dans un n’importe quoi moche
avec un Gérard Philipe, beau,
certes, mais avec une voix quelconque,
un jeu très maniéré,
théâtral, comme s'il
jouait du Racine au festival d’Avignon,
ressortant à peine des autres
personnages tout à fait ternes
(les héroïnes aussi).
Reste Michel Simon qui, bien qu'étant
un peu moins beau que Philipe, force
est de la constater, est un excellent
acteur bien dans son élément
et sauvant le film de la banalité
et du ringardisme.
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un
autre grand moment
de cinéma
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En
plus d'être un musicien
génial, Robert
Fripp
de King Crimson est aussi
un excellent acteur !
Le
voici jouant dans la scène
la plus parlante
du remake de "Tais-toi
quand tu parles".
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