L'exorciste
William Friedkin (1973)
A
Georgetown, la fille d'une actrice
prétend que son lit tremble.
Alors sa mère l'emmène
voir des médecins qui avancent
n'importe quel diagnostic pendant
vingt minutes pour ne pas perdre
la face. Seulement nous savons très
bien qu'elle est possédée
par une ancienne gymnaste, ce qui
lui permet de descendre les escaliers
à l'envers. Bon, d'accord,
en vérité elle est
possédée par le diable,
ce qui est beaucoup moins original.
Sans compter que le diable n'est
pas de très bonne compagnie
et quand vous venez tranquillement
discuter, il vous répond
: "your mother sucks cocks
in hell". Quel enfoiré.
"L'exorciste" est un classique
du cinéma d'épouvante.
Seulement ce type de cinéma,
comme la science-fiction, les femmes
et le neo-prog, vieillit très
vite. "Massacre à la
tronçonneuse" (sorti
l'année suivante), par exemple,
qui a été interdit
huit ans en France et vingt-cinq
ans en Angleterre, n'est plus aujourd'hui
qu'une simple comédie burlesque
avec un gros bonhomme qui court
dans une pinède. Alors on
pouvait décemment s'attendre
au pire avec "L'exorciste".
Et il s'en sort plutôt bien,
parce que ce sont des effets simples
(donc intemporels) et qu'il n'y
a pas de meurtres ridiculement hors
cadre. Par contre, en 2023, en ces
temps où nous avons déjà
tout vu, et sous toutes ses formes,
il ne reste pas une once d'effroi,
malheureusement (ou heureusement
si vous vouliez dormir cette nuit).
_____________________________________________________________________________
un
autre grand moment
de cinéma d'épouvante
_____________________________________________________________________________
Les
scènes les plus
terrifiantes de la longue
et
effrayante histoire du
septième art
!
Touche-à-tout
de génie le célèbre
crooner Dani Fith est
aussi un excellent acteur.
Voici le moment où
il commence
à être possédé
par le démon dans
"L'exorciste 2"
|
|