L'étalon
Jean-Pierre Mocky (1970)
Dans
la courte série des films
de Mocky avec Bourvil et Blanche
mais sans Poiret voici aujourd'hui
le médiocre "L’étalon"
qui bien que partant d‘un
scénario original et intéressant
(un vétérinaire (Bourvil)
veut créer un lieu où
un "étalon" apporterait
un peu de "réconfort"
à quelques ménagères
bien frustrées en amour),
après une première
demi-heure bien menée et
accrocheuse, devient vite barbant
avec des scènes mal faites,
creuses et des personnages inconsistants
et même un Blanche qui semble
ne pas y croire dans son rôle
sempiternel du triste sire et, quant
à Lonsdale, il est tout à
fait terne et les personnages secondaires
sont nuls et ma phrase est super
longue, non ?
Et même, à moment donné
dans l’interminable et pénible
scène de la colline où
deux clans (les pro-Bourvil et les
pro-Blanche) s'affrontent, on croirait
assister à une scène
du pire film des Charlots de la
même époque, c’est
dire.
Quant à Bourvil (malade en
ces temps) il fait quand même
le maximum mais ne réussit
pas à sauver cette soi-disant
'comédie' fort ennuyeuse
depuis la scène des cocus
déchainés en passant
par l’accrochage sur la colline
et le long moment à l’assemblée
nationale.
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un
autre grand
moment de cinéma
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Touche-à-tout
de génie, le
chanteur de
Masturbation Holocaust
est aussi un formidable
acteur !

Le
voici jouant avec une
réelle conviction
le rôle
principal dans "le
fabuleux destin d’Yvette
Horner".
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