Dans "L'armoire volante" Fernandel fait du Fernandel, bien sûr mais pas trop car il s’agit d’un film d’humour... mais noir.

Et tout du long Fernandel part à la recherche de l’armoire dans laquelle se trouve le cadavre de sa grand-mère. Eh, oui!

Alors il va un peu de partout, a beaucoup peur, se laisse aller à quelques mimiques dont il a le secret et cherche, passant d'une armoire à l'autre, même que ça fait, au bout d’un long moment, un peu trop d'armoires.

Ce film, en noir et blanc (et c’est tant mieux pour l’ambiance), qui m’avait terrorisé lorsque je le vis durant ma prime enfance, a une fin inattendue et se trouve être accompagné comme il se doit de seconds rôles avec des gueules de circonstance, une mise en scène de qualité avec une atmosphère particulièrement réussie, un rien surréaliste, même que parfois on se croirait en plein dans un film de Bunuel dont il faudrait peut-être qu’une chronique d’un de ses films figure ici même sur effet larsen, le site qui débusque les vieilleries peu connues encore regardables.