"Mirage",
le bien nommé, est un album
des seventies de Schulze (qui
furent aussi celles des autres).
C’est un disque qui fonctionne
comme le beau "Timewind"
du même Schulze...
et de la même époque.
Deux titres :
"Velvet Voyage" taquine
les presque 29 minutes. C’est
lent, onirique, vaporeux, éthéré,
aérien, flottant, nébuleux…
tu veux d’autres synonymes
? Non ? Bon.
"Crystal Lake" tutoie
les 30 minutes. Il est plus, disons,
rythmé, dans d'agréables
sonorités cristallines,
du moins un temps avant de se
poser quelque part dans le cosmos,
loin, très loin en quelque
lieu magique où on aime
bien se perdre protégé
des contingences bassement terre-à-terre
pour repartir de plus belle flotter
sur ce lac de cristal calme comme
un miroir et mes pensées
couleur du soir s'en vont au fil
de l'eau et tu veux peut-être
une petite envolée lyrique
sur l'onde ? Non ? Bon.
"Mirage" est un album
puissant, évocateur, l’un
des meilleurs albums de Schulze
qui, soit dit en passant, en fit
un peu trop et tu remarqueras
que j’ai réussi à
ne pas utiliser le nom de l'instrument
lié à ce musicien,
fallait le faire, non ?
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l'image
du jour
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Fußball
!
Klaus
était dépité,
les Bleus avaient encore
pris un but.
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