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CHRONiQUES MUSiCALES

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Puissant et évocateur

Klaus Schulze
Mirage (1977)

"Mirage", le bien nommé, est un album des seventies de Schulze (qui furent aussi celles des autres). C’est un disque qui fonctionne comme le beau "Timewind" du même Schulze... et de la même époque.

Deux titres :

"Velvet Voyage" taquine les presque 29 minutes. C’est lent, onirique, vaporeux, éthéré, aérien, flottant, nébuleux… tu veux d’autres synonymes ? Non ? Bon.

"Crystal Lake" tutoie les 30 minutes. Il est plus, disons, rythmé, dans d'agréables sonorités cristallines, du moins un temps avant de se poser quelque part dans le cosmos, loin, très loin en quelque lieu magique où on aime bien se perdre protégé des contingences bassement terre-à-terre pour repartir de plus belle flotter sur ce lac de cristal calme comme un miroir et mes pensées couleur du soir s'en vont au fil de l'eau et tu veux peut-être une petite envolée lyrique sur l'onde ? Non ? Bon.

"Mirage" est un album puissant, évocateur, l’un des meilleurs albums de Schulze qui, soit dit en passant, en fit un peu trop et tu remarqueras que j’ai réussi à ne pas utiliser le nom de l'instrument lié à ce musicien, fallait le faire, non ?

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l'image du jour
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Fußball !

Klaus était dépité, les Bleus avaient encore pris un but.