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CHRONiQUES MUSiCALES

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Longue plainte
planante...

Klaus Schulze
Irrlicht (1972)

"Irrlicht" fut le premier album de Klaus Schulze musicien allemand que tout le monde connaît. Je ne vais donc pas me lancer dans sa bio. D’ailleurs qui la lirait ? Oh ? Hé ? Hein ? Bon...

Cet album plutôt "flottant" a comme sous-titre : "Quadrophonische Symphonie für Orchester und E-Maschinen" qui signifie quelque chose comme symphonie quadriphoniquement planante pour un orchestre que je suis moi-même (c’est Schulze qui parle) avec des chiées de machins comme qui dirait électroniques.

Le premier thème nommé "Satz Ebene" fait ses 23 minutes et 22 secondes... pardon... 23. C’est long et c’est normal, Schulze ce n’est pas du post-punk ou du garage-rock. Ce thème commence de façon très éthérée et assez prenante. J’adore. C’est un peu sombre avec de cordes bizarres qui chuchotent et des effets du plus bel... effet. Grave et profonde, à cet instant, la musique de Schulze envoûte.

Ensuite ça se gate un peu car Schulze qui sans doute venait d’acquérir un orgue tout neuf se lance dans des épanchements démonstratifs et vite pénibles de par la sonorité un peu trop agressive de l’instrument et le côté un rien statique de ce long passage qui est le seul moment un ton en dessous.

Avec "Satz Gewitter" (exactement) on reflotte dans une style dark ambient avant l'heure, je suis dans mon élément.

Puis ça se termine avec les 21 minutes de "Satz Exil Sils Maria" tout aussi ondoyant mais moins dans la sombritude qui assombrit le cœur et l’âme dans une ambiance étonnamment subjective qui... euh... assombrit.

Bref, longue plainte planante et parfois sombre "Irrlicht" a tout pour me plaire, je le mets donc dans mon panthéon des albums de musique électronique au même titre que son presque jumeau "Zeit" de Tangerine Dream et "Timewind" du même Schulze plus éthéré et accessible.

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l'image du jour
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Berlin School !



Klaus essayant de calmer ses fans déchaînés avant de laisser son synthé
jouer seul sa nouvelle création "Amadeus Von Nietzsche" pendant qu’il
ira se siffler tranquillement une bonne bière au bar du coin.