"Irrlicht"
fut le premier album de Klaus
Schulze musicien allemand que
tout le monde connaît. Je
ne vais donc pas me lancer dans
sa bio. D’ailleurs qui la
lirait ? Oh ? Hé ? Hein
? Bon...
Cet album plutôt "flottant"
a comme sous-titre : "Quadrophonische
Symphonie für Orchester und
E-Maschinen" qui signifie
quelque chose comme symphonie
quadriphoniquement planante pour
un orchestre que je suis moi-même
(c’est Schulze qui parle)
avec des chiées de machins
comme qui dirait électroniques.
Le premier thème nommé
"Satz Ebene" fait ses
23 minutes et 22 secondes... pardon...
23. C’est long et c’est
normal, Schulze ce n’est
pas du post-punk ou du garage-rock.
Ce thème commence de façon
très éthérée
et assez prenante. J’adore.
C’est un peu sombre avec
de cordes bizarres qui chuchotent
et des effets du plus bel... effet.
Grave et profonde, à cet
instant, la musique de Schulze
envoûte.
Ensuite ça se gate un peu
car Schulze qui sans doute venait
d’acquérir un orgue
tout neuf se lance dans des épanchements
démonstratifs et vite pénibles
de par la sonorité un peu
trop agressive de l’instrument
et le côté un rien
statique de ce long passage qui
est le seul moment un ton en dessous.
Avec "Satz Gewitter"
(exactement) on reflotte dans
une style dark ambient avant l'heure,
je suis dans mon élément.
Puis ça se termine avec
les 21 minutes de "Satz Exil
Sils Maria" tout aussi ondoyant
mais moins dans la sombritude
qui assombrit le cœur et
l’âme dans une ambiance
étonnamment subjective
qui... euh... assombrit.
Bref, longue plainte planante
et parfois sombre "Irrlicht"
a tout pour me plaire, je le mets
donc dans mon panthéon
des albums de musique électronique
au même titre que son presque
jumeau "Zeit" de Tangerine
Dream et "Timewind"
du même Schulze plus éthéré
et accessible.
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l'image
du jour
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Berlin
School !
Klaus essayant de
calmer ses fans déchaînés
avant de laisser son synthé
jouer seul sa nouvelle
création "Amadeus
Von Nietzsche" pendant
qu’il
ira se siffler tranquillement
une bonne bière
au bar du coin.
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