La question que l'on peut se poser
à l'écoute (plutôt
pénible d'ailleurs) de
ce double live de King Crimson
est la suivante : quel est l'intérêt
de cette chose très vide
?
Car
en effet, à part le fait
d'entendre sur le premier cd et
pour la première fois en
live un titre de "Lizard"
("Cirkus") ou des autres
de "Islands" ("The
letters", "The sailor's
tale" et "Formentera
lady" raccourci, excellent
initiative !), cet album propose
sur le deuxième cd un délire
sans queue ni tête entre
Robert Fripp à la guitare
électrique et Mel Collins
au saxophone sur le thème
de " 21st Century Schizoid
Man " du célèbre
"In the court of the crimson
king".
En
plus les musiciens qui faisaient
partie du King Crimson de cette
époque lointaine ne sont
pas les meilleurs parmi les nombreux
ayant joué au sein du groupe.
Ian Wallace (batterie) et Boz
Burrell (basse et chant) furent
même, à mon avis,
utilisés à contre-emploi
dans le projet musical de Robert
Fripp. Quant à Peter Sinfield
(le préposé aux
lyrics), il joue du VCS3 (!?!)
autant dire de façon purement
anecdotique. Il était là,
c'est tout.
En
ce qui concerne Mel Collins, ce
n'est qu'un musicien de studio,
toujours besogneux et appliqué
certes mais sûrement pas
l'homme apte à dialoguer
avec Robert Fripp tout un cd durant.
N'est pas Coltrane qui veut.
Finalement
ce live n'a comme seule raison
d'être, le fait de s'adresser
sans doute qu'aux seuls fous du
roi cramoisi qui voulaient et
tiennent leur live du groupe version
71-72.
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LA
CRitiQUE D'UN AUtRE liVE
DE KiNG CRiMSON
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Earthbound
King
Crimson
... sale, rude,
lourdingue...
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