Cet
album de King Crimson lorgne
un peu du côté
du jazz. Moi, j'aime le jazz
et j'aime bien cet album et
je l'écoute plus souvent
que d'autres de King Crimson
plus renommés. C'est
comme ça.
"Formentera
lady" débute l'oeuvre
avec nonchalance, s'étirant
(un peu trop peut-être)
agrémenté de quelques
interventions de cuivres dans
la ligne de "Lizard"
mais avec un petit peu moins
de fraîcheur et de pertinence.
"Sailor's tale", assez
tourmenté, présage
le futur "Larks tongues
in aspic" avec quelques
passages à la guitare
électrique assez évocateurs
de la prochaine tendance. "The
letters" hésite
et Boz Burrell, le chanteur
semble ici à contre emploi.
"Lady of the road"
lui convient mieux avec ses
réminiscences lennoniennes.
Mais le titre est gaché
par des interventions un peu
lourdes de Mel Collins (au saxophone)
dans un style free-jazzeux pas
toujours convaincant. "Prelude
- song of the gulls" est
un petit concerto très
mélodieux, superbe et
tout à fait délicieux,
rappelant quelques oeuvres de
musique baroque. Le titre "Islands"
qui termine en beauté
cet album est une franche réussite,
excessivement mélodieux,
mélancolique et nostalgique.
Avec l'intervention d'une trompette
jazzy, aérienne et magique
terminant en apothéose
l'album. Dieu que c'est beau.
"Islands",
ce sont des îles. Tout
le monde a rêvé
un jour de vivre sur une île.
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l'image
du jour
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Quel
est le prénom
du leader de King
Crimson ?
Facile,
c'est écrit
dessus !
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