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Sale, rude,
lourdingue...

King Crimson
Earthbound (1972)

 

"Earthbound" est un live où on trouve Fripp à la gratte, bien sûr, Collins qui souffle comme un dératé dans son sax et taquine un peu du mellotron, Burrell qui chante occasionnellement et joue de la basse (c’est important la basse). Il a aussi Wallace qui cogne rageusement derrière ses fûts. Ca compte aussi la batterie dans le free-rock cérébral.

"Earthbound", c’est un peu ardu par moment, viril à souhait et sûrement pas d’une grande qualité d’enregistrement. Mais qu’importe.

"Groon" avec les délires néo-free-Coltrane-rock de Collins au sax est chiant au bout d’une minute. "Peoria" et "Earthbound" sont presque funky, même si ce dernier mot est un peu excessif.

Et on a droit en plus à une version assez dantesque de "21st Century Schizoid Man" et un "The Sailor's Tale" bien plus viril que dans sa version studio.

Bref, j’aime assez cet album live de King Crimson un peu sale, rude, lourdingue et qui souvent délire dans le bon sens du terme.

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l'image du jour
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Robert Fripp est super content !



Il vient enfin de localiser avec son pendule
l’emplacement exact du trésor des Templiers.