"Earthbound"
est un live où on trouve
Fripp à la gratte, bien
sûr, Collins qui souffle
comme un dératé
dans son sax et taquine un peu
du mellotron, Burrell qui chante
occasionnellement et joue de
la basse (c’est important
la basse). Il a aussi Wallace
qui cogne rageusement derrière
ses fûts. Ca compte aussi
la batterie dans le free-rock
cérébral.
"Earthbound", c’est
un peu ardu par moment, viril
à souhait et sûrement
pas d’une grande qualité
d’enregistrement. Mais
qu’importe.
"Groon" avec les délires
néo-free-Coltrane-rock
de Collins au sax est chiant
au bout d’une minute.
"Peoria" et "Earthbound"
sont presque funky, même
si ce dernier mot est un peu
excessif.
Et on a droit en plus à
une version assez dantesque
de "21st Century Schizoid
Man" et un "The Sailor's
Tale" bien plus viril que
dans sa version studio.
Bref, j’aime assez cet
album live de King Crimson un
peu sale, rude, lourdingue et
qui souvent délire dans
le bon sens du terme.
_____________________________________________________________________________
l'image
du jour
_____________________________________________________________________________
Robert
Fripp est super content
!
Il vient enfin de
localiser avec son
pendule
l’emplacement
exact du trésor
des Templiers.
|