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100 % recyclage

Karate kid legends
Jonathan Entwistle (2025)

 

"Karate kid legends" est la suite de deux films différents dont l’un est le remake de l’autre. Le pire est que ce n’est même pas original, souvenez-vous de "Spiderman no way home" qui était la suite de trois films dont deux étaient le reboot du premier...

Bref, zéro originalité, zéro idée, 100 % recyclage. Mais est-ce qu’il y a tout de même un peu de fun, de belles bagarres et un bon vieux scénario de film de sport ?

Ici Li Fong s’entraîne au kung fu contre l’assentiment de sa mère. « Qui sème la violence subit la violence », dit-elle, alors que « qui sème le vent récolte le tempo » selon le grand MC Solaar qui était le nouveau Baudelaire.

La mère et le fils quittent bientôt la Chine pour New York ou Li Fong croise son love interest au coin de la rue et dont l’ex est un petit connard dédaigneux et violent, catogan inclus.

Celui-ci est sous la coupe d’un entraîneur dégénéré, le fameux, dont la doctrine se résume ainsi, je le cite : « on ne combat pas pour les points, on combat pour tuer ». Ce n’est pas une philosophie très saine, vous en conviendrez. Et comme qui sème la violence subit la violence, gageons que Li Fong lui cassera la gueule plus tard, au hasard lors du tournoi final.

Mais avant d’en arriver là, ce film te propose un entraînement inversé, ce qui est rare, avouons-le, c’est-à-dire que Li Fong va apprendre le kung fu à un boxeur sur le retour campé par Joshua Jackson (oui, le mec de "Dawson").

Mais à la suite de moult déconvenues, car la vie déconvient beaucoup Li Fong, les deux vieux vont finalement se montrer. Parce qu’il ne faut pas se mentir, ce film n’a qu’un seul argument : la nostalgie, sans quoi il aurait un autre titre.

C’est alors que Jackie Chan et Ralph Macchio surgissent, 135 ans à eux deux, pour apprendre le karate Miyagi à Li Fong, choper la gonzesse et terrasser le connard au catogan, le tout sur les 25 minutes restantes.

« On ne choisit pas quand la vie nous assomme,
mais on choisit quand on se relève. »