Kansas,
c'était THE
groupe de prog américain
des années 70. En quelque
sorte et pour faire simple, une
sorte d'Emerson, Lake et Palmer
avec un peu de hard-rock, du Yes,
des solos de guitare... et un
violon !
Jusque
là ça peut faire
peur. Mais si on écoute
cet album reconnu par les progueux
de tous poils comme leur meilleur,
force est de constater que c’est…
leur meilleur ! Mais bon, d’accord,
ils n’ont pas eu à
forcer les gars du Kansas.
"Leftoverture",
c’est
à la fois commercial (un
peu lourd même parfois),
compliqué (pas trop) et
avec des orgues partout, la belle
voix claire du chanteur, de beaux
choeurs bien en place et quelques
détours vers quelque chose
d’un peu folkleux avec un
gros moulon de hard-rock aussi.
On
retiendra "Carry on wayward
son" très accrocheur
qui résume un peu l’art
de Kansas. "Miracle from
nowhere" n’est pas
mal non plus même si l’orgue
agresse un peu. "What's on
My Mind" annonce le prochain
médiocre du groupe qui
atteindra son paroxysme avec les
abominables "Vinyl Confessions"
ou autre "Audio-visions",
on a le choix si l'on peut dire.
Et
comme c’est du prog, Kansas
se la joue complexe, ça
s’enchevêtre, ça
s’embrouille tant et plus…
et peut-être même
plus. "Questions of my childhood"
fait penser à Starcastle
qui fait penser à Yes qui
fait penser qu'il faudrait que
je réécoute "Close
to the edge" un de ces quatre
si je le retrouve dans ma discothèque.
"Cheyenne
anthem" est très prise
de tête tellement qu’on
dirait un extrait d’un album
duo de Wakeman et Moraz, c’est
dire. Et pour finir avec "Magnum
opus" Kansas ne se retient
plus comme s’il venait malencontreusement
de glisser sur la pochette glacée
d’un vinyl de prog seventies.
Bref,
"Leftoverture", c'est
beaucoup de pêche, quelques
bons moments avec de jolies mélodies
et un reste assez rance avec un
orgue et un violon qui dégoulinent
bigrement un peu de partout dans
les esgourdes et un gars avec
une tignasse pas possible.
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l'image
du jour
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Carry
on, my wayward
son...
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