Kafka est reconnu aujourd'hui
comme l'écrivain le plus
fendard de notre époque
même qu'à côté
"Mes meilleurs sketches"
de Arthur, c'est "Le soulier
de satin".
On
se souvient tous des désopilants
"Le procès" et
surtout "La métamorphose"
qui apportent toujours un peu
de baume aux coeurs des millions
de lecteurs hyper-stressés
de ce monde moderne de merde.
Sache, cher ami bibliophilophage,
qu'en son temps Franz Kafka refusa
(on ne sait pas pourquoi ?) que
cette oeuvre gigantesque fut éditée.
Heureusement qu'un pote à
lui qui avait un sens de l'humour
assez développé
passa outre, qu'il en soit éternellement
remercié.
Je
te raconte un peu mais pas trop
le topo (faut quand même
que tu ailles lire ce super bouquin)
:
Donc on un gars nomme K. (oui
comme l'autre) qui évolue
dans un monde plein de mystères
où il y a, perdu dans la
neige, un curieux village égaré
au milieu de nulle part et, je
te le donne en mille :
un château !
Il
y vient pour trouver un emploi
car il est arpenteur de son métier.
Avant d'arriver au château
il atteint une auberge où
il raconte pourquoi il est là
et on ne le croit pas. Déjà
au départ c'est sûr
que c'est kafkaïen...
Qu'est-ce à dire ?
Eh
bien, ça veut dire que
dans les romans de Kafka tout
est forcément kafkaïen
alors que dans ceux de Balzac,
c'est balzacien, dans ceux de
Sartre, c'est sartrien et dans
ceux de Musso, c'est nul.
Alors
s'en suivent des situations particulièrement
hilarantes, même qu'à
côté "Ma vie"
par Michael Youn, c'est "Le
journal d'un curé de Campagne"
par Bernanos.
Après,
c'est trop de la balle et je te
laisse découvrir par toi-même
cette irrésistible oeuvre
dont Dany Boon a dit :
"une journée où
l'on n'a pas lu du Kafka est une
journée de perdue".
Sache seulement que le style de
Kafka (même traduit) est
de qualité tellement qu'à
côté Marc Levy c'est
du Hugo et qu'en plus d'être
au top de la poilade c'est carrément
métaphorique !