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CHRONiQUES MUSiCALES

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Das schloss

Franz Kafka
Le château (1926)


Kafka est reconnu aujourd'hui comme l'écrivain le plus fendard de notre époque même qu'à côté "Mes meilleurs sketches" de Arthur, c'est "Le soulier de satin".

On se souvient tous des désopilants "Le procès" et surtout "La métamorphose" qui apportent toujours un peu de baume aux coeurs des millions de lecteurs hyper-stressés de ce monde moderne de merde.

Sache, cher ami bibliophilophage, qu'en son temps Franz Kafka refusa (on ne sait pas pourquoi ?) que cette oeuvre gigantesque fut éditée. Heureusement qu'un pote à lui qui avait un sens de l'humour assez développé passa outre, qu'il en soit éternellement remercié.

Je te raconte un peu mais pas trop le topo (faut quand même que tu ailles lire ce super bouquin) :

Donc on un gars nomme K. (oui comme l'autre) qui évolue dans un monde plein de mystères où il y a, perdu dans la neige, un curieux village égaré au milieu de nulle part et, je te le donne en mille : un château !

Il y vient pour trouver un emploi car il est arpenteur de son métier. Avant d'arriver au château il atteint une auberge où il raconte pourquoi il est là et on ne le croit pas. Déjà au départ c'est sûr que c'est kafkaïen...

Qu'est-ce à dire ?

Eh bien, ça veut dire que dans les romans de Kafka tout est forcément kafkaïen alors que dans ceux de Balzac, c'est balzacien, dans ceux de Sartre, c'est sartrien et dans ceux de Musso, c'est nul.

Alors s'en suivent des situations particulièrement hilarantes, même qu'à côté "Ma vie" par Michael Youn, c'est "Le journal d'un curé de Campagne" par Bernanos.

Après, c'est trop de la balle et je te laisse découvrir par toi-même cette irrésistible oeuvre dont Dany Boon a dit : "une journée où l'on n'a pas lu du Kafka est une journée de perdue". Sache seulement que le style de Kafka (même traduit) est de qualité tellement qu'à côté Marc Levy c'est du Hugo et qu'en plus d'être au top de la poilade c'est carrément métaphorique !