Jurassic
World
Colin Trevorrow (2015)
A
la place du Jurassic park, il
y a le Jurassic world, un parc
plus cool et technologiquement
plus avancé qui n'a de
cesse d'innover, notamment en
créant un dinosaure hybride
qui va s'échapper et
tuer tout le monde.
Dans "Jurassic world",
si on fait abstraction de l'introduction
longuette et inutile, de l'ado
rebelle anodin, de son frère
qui sait tout, de Bryce Dallas
Howard avec sa coupe au carré
orange carotte qui parcourt
la pampa en talons aiguilles,
de Chris Pratt qui négocie
avec des velociraptors, de facilités
scénaristiques dérangeantes
(il est par exemple impossible
de se joindre dans ce parc,
les communications sont brouillées.
Il a été construit
en Ardèche ?), de redites
des épisodes précédents
(du premier, notamment), des
vieux stéréotypes
hollywoodiens pourris (les frères
vont renouer, celle qui n'a
pas le sens de la famille va
aimer ses neveux, la working-girl
va se découvrir des sentiments)
et d'idées nazes (le
méchant veut utiliser
des velociraptors à la
guerre...), on peut dire que,
dans le monde des divertissements
décérébrés,
il se regarde.
Mais il faut faire abstraction
de beaucoup de choses, je vous
l'accorde.