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D'une nullité
concevable

Jurassic world : renaissance
Gareth Edwards (2025)

 

Une société pharmaceutique veut créer un traitement miracle à partir d’échantillons de dinosaures. Elle embauche Scarlett Johansson et ses sbires qui, âpres au gain, partent pour l’équateur, où nul n’est censé aller, afin de faire une prise de sang à des créatures gigantesques. Mais ce qu’ils ignorent est que quelques dégénérés ont créé le grand tyrannosaure à pattes molles qui règne sur le monde perdu. Ça n’a pas l’air bien malin, dis comme ça, mais s’il n’y a pas des mecs qui font n’importe quoi pour créer de la tension et des enjeux, ça peut être distrayant.

Bref, ils tombent bientôt sur une famille d’anodins en perdition qui faisait du bateau dans le coin, sans souci des dinosaures "parce qu’il n’y en a presque plus." Et si tu te demandes pourquoi ajouter une famille et un ado tête à claques prétendument comique dans cette histoire déjà bien garnie de personnages, c’est peut-être parce que les sbires de Scarlett Johansson sont des tocards.

Le méchant capitaliste blindé de thunes et qui peut investir à l’infini a recruté les pires branquignols de la planète. Les gars ne sont pratiquement jamais sur leur garde et sont distraits par n’importe quoi sauf par un ptérosaure de 10 mètres d’envergure à 1 mètre d’eux... Ils sont systématiquement surpris par des mastodontes qui font 18 étages et ne prennent connaissances de leur présence qu’au dernier moment (notamment parce qu’ils sont parfaitement silencieux).
Matez un peu Bobby qui se comporte comme un demeuré jusqu’à mourir !

Ainsi la première heure de ce film est nulle à un degré de nullité inconcevable. Puis ils arrivent sur l’île et le film devient nul mais à un degré de nullité concevable et il n’est même pas spécialement bien fait puisqu’on voit le fond vert, avec 180 millions de dollars de budget.


- Un ptérosaure, nooon ! Je ne l’avais pas entendu !