Jul
Extraterrestre
(2022)
Jul, de son vrai nom Jules Ladoumègue,
mais tu peux aller vérifier
si tu as des doutes, est un gars
qui a vendu tout à l’heure,
dès la sortie de ce disque
des millions d’exemplaires
et rempli le stade vélodrome
et même la pelouse alors
que l’OM n’y arrive
pas !
Du coup, je me suis dit, bien
sûr, que je me devais d’écouter
quelque chose de lui.
Et voici Extraterrestre
(titre qui peut convenir), une
œuvre au ras des pâquerettes
question mélodies, avec
des paroles (si on arrive à
les comprendre) balancées
en vrac, des considérations
d’ado attardé, un
son assez trafiqué sonnant
plutôt faux dans un ensemble
esthétiquement moche, assez
ringard bien qu’un rien
dansant et le tout avec une certaine
complaisance.
Jul est donc un produit plutôt
médiocre dont finalement
j’ai un peu de mal à
comprendre l’étonnant
succès mais peut-être
que certains s’y retrouvent
dans le discours (sûrement)
ou bien veulent se différencier
des autres.
Une merde assumée en quelque
sorte.
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