James
Joyce
Ulysse
(1922)
Un jour, un gars, bien nommé
Joyce, alors qu’il devait
s’emmerder grave a dû
se dire, permets que je le cite
: tiens, si je devenais ramasseur
de balles de golf ? Euh…
non. Et pourquoi pas testeur de
toboggan ? Bof… Ca y est,
j’ai trouvé ! Je
vais écrire un bouquin,
mais, attention, de… euh,
500 pages… non, plutôt
MILLE… ça c’est
une idée qu’elle
est bonne !
Et comment procéder, rajouta-t-il
?
Eh
bien, j’y mettrai des chiées
de mots, bonne idée, et
des palanquées de super
phrases aussi, il en faut, un
peu comme ça vient, à
la va comme je te pousse, n’importe
comment, ouais.
Et
de quoi que ça causerait,
continua-t-il ?
Eh
bien… euh… bof…
en fait, ça importe peu
car je trouverai bien au final
des gars assez snobinards qui
se croient des intellos supérieurs
pour aller affirmer un peu partout
que c’est génial
et que seuls les bas de plafond
y comprennent que couic et que
perso, je suis, bien sûr,
un génie, surtout s’ils
avaient pris le soin avant de
l’affirmer de ne surtout
pas lire mon pavé. Oh,
NON !
Bref, « Ulysse »,
c’est tellement génial
qu’à côté,
Guy Des Cars, c'est Zola, et Hugo
aurait pu fait mieux que James
Joyce sans sa plume et les yeux
bandés sur un frêle
esquif au large de Guernesey lors
d’une forte tempête
sur une mer sans fond par une
nuit sans lune…
_____________________________________________________________________________
un
autre grand moment
de littérature
_____________________________________________________________________________
Les
instants les
plus émouvants
de la longue
et
merveilleuse
histoire des
Belles-Lettres
Françaises
!
Voici
Victor Hugo
prenant un peu
de repos après
avoir enfin
fini d'écrire
les 900 pages
de "La
Légende
des cycles",
un gros pavé
sur l'histoire
du Tour de France
à bicyclette.
|
|
|