Johnny
Guitar
Nicholas
Ray (1954)
Une
diligence est attaquée. Au
sommet de la colline, Johnny Guitar
observe tout ça puis s'en
va dans le rade de Vienna où
il est censé être embauché
pour jouer de la guitare. Puis arrivent
les gars de la ville menés
par Emma, une hystérique
bouffée par la jalousie,
qui veut la peau de Vienna et du
Dancing kid. Ce dernier arrive bientôt
avec ses sbires dont l'ineffable
Ernest Borgnine. Ce sont les vingt-cinq
premières minutes et les
meilleures, notamment parce que
les dialogues y sont bien écrits.
Pour la suite, je reste sceptique.
Crawford a un jeu intense tout en
gros yeux, les mecs se tirent la
bourre pour une femme qui a 20 piges
de plus qu'eux (une femme à
poigne, certes, mais tout de même),
la romance est vieillotte et peu
crédible (même si bien
emmenée), de même que
cette bande d'endormis inconstants
qui suivent Emma qui est haineuse
à en crever. Les mecs le
savent mais l'écoutent tout
de même, tout le long du film.
Alors elle accuse perpétuellement
Vienna qui est perpétuellement
innocente. C'est lassant. Comme
le disait un anonyme sur internet,
ce qui est bon dans ce film semble
l'être par hasard. Bref, "Johnny
Guitar" est un classique. Oui,
je sais, tous les films américains
sortis entre 1930 et 1960 sont des
classiques mais "Johnny Guitar"
est un classique et donc, de fait,
un chef d'oeuvre. Aujourd'hui, j'entends,
parce qu'à sa sortie, l'accueil
fut mitigé. Puis Truffaut
est passé par là et
a décidé pour les
années à venir de
ce qui était bon. Et pendant
ce temps, personne ne demande son
avis à Aldo Maccione.
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un
autre grand moment
de cinéma
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Les
plus beaux instants de
la longue et
merveilleuse histoire
du septième art
!
Touche-à-tout
de génie, le footeux
Frank Ribery est aussi
acteur.
Le voici jouant la cigogne
qui avec un de ses congénères
vole vers
des cieux plus cléments
dans «Le peuple
migrateur 2 ".
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