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CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

À la fureur un
peu bridée

Jimi Hendrix
Jimi Plays Monterey (1986 / 1967)

 

Dans cet autre live de 67, Hendrix jouait pour la première fois dans son pays d'origine, les titres me semblent parfois mal choisis et la fureur un peu bridée.

"Foxy lady", "Rock me baby", "Can you see me" ne sont pas franchement les titres que je préfère de lui. Et ils sont proposés là dans des versions assez sages. Heureusement que l'on trouve une reprise correcte de "Like a rolling stone" de Dylan (mais nettement moins excitante que l'original), le sempiternel "Hey Joe" (sûrement pas sa meilleure chose mais dans une correcte version malgré une guitare un peu foireuse), la jolie ballade langoureuse "The wind cries Mary" et l'inévitable "Purple haze" dont, il faut bien le reconnaître, j'ai entendu de bien meilleures versions ailleurs.

Mais, ce live vaut surtout pour son final délirant. Il s'agit d'une reprise brûlante de "Wild thing" (un ancien hit d'un groupe peu connu et nommé The Troggs) où Hendrix enfin déchaîné invente la guitare électrique des décennies suivantes tout en jouant quelques notes de "Stranger in the night". Du coup, ce "Wild thing" porte bien son nom, et cette chose sauvage est totalement incandescente.

En plus, à la fin (on ne le voit pas ici bien sûr, faut acheter le DVD), Hendrix brûle sa gratte.