Comme dans la plupart de ses films de la même époque, Jerry Lewis fait ici des sketchs sans se soucier du moindre scénario. Il y a bien un essai d'intrigue au début (son personnage doit espionner pour le compte de la direction du studio) mais rien n'est utilisé par la suite. Ici, simple poseur d'affiche, il est engagé comme homme à tout faire (errand boy, le titre original) dans un studio de cinéma à Hollywood. Il s'en suit une certaine somme de gags (disons une trentaine, dont celui de l'ascenseur qui m'a fait revoir ce film) plus ou moins réussis, parfois trop long, parfois navrants, d'autres fois amusants. Gaffeur, maladroit et incompétent, il fait tout tomber et agace ses collègues de travail. Il grimace aussi beaucoup et parle évidemment avec son éternelle voix de crécelle.

PS : Notez que Mike Myers, dans le second "Austin Powers" (trente huit ans après), a repris une blague de Jerry Lewis présente dans ce film.
PS2 : "Le zinzin d'Hollywood", quel titre !