Jawan
Atlee Kumar (2023)
Des
villageois à la frontière
de l’Inde trouvent un
type moribond flottant sur la
rivière. Rafistolé
et entièrement bandé
façon momie, il intervient
bientôt lors de la descente
de quelques soudards afin de
les dégommer vaillamment
et sans sourciller. La scène
d’action en intro, classique.
Ailleurs, des révolutionnaires
robin des bois, avec à
leur tête le charismatique
Vikram Rathore (c’est
l’ineffable Shahrukh Khan)
prennent en otage le métro.
Ils dénoncent les malversations
du gouvernement corrompu et
se battent pour le peuple humilié
par les puissants de ce monde
! Face à eux, Narmada
la fliquette qui en veut (c’est
l’ineffable Nayanthara)
et, en parallèle, pourrait
bien se maquer – notamment
sous la pression de sa fille
qui parle comme une adulte –
avec Warden Azad (c’est
également l’ineffable
Shahrukh Khan) qui semble ne
pas vivre à vitesse réelle
et danse comme un dieu, entouré
de 12678 figurants à
l’unisson.
Le reste, comme de bien entendu,
est une succession de séquences
d’action échevelées
bien au-delà de l’acceptable
avec des gens, des voitures
et des motos qui volent, des
explosions de partout, beaucoup
de couleurs, de la bagarre en
veux-tu en voilà avec
des protagonistes qui ne cessent
de se la péter au ralenti,
des trahisons, des révélations,
de la danse, bien sûr,
et ça dure 2h50.
Vikram
Rathore froisse beaucoup de
tôles numériques.