James
Sort Sa Botte Secrète
Contre Les Ninjas Volants
Gilbert
Pélardon (2024)
Hong-Kong. 2024. 4 h 59.
Un film de Gilbert Pélardon.
Avec James Labrie (il joue tous
les rôles).
A remarquer la participation amicale
de Jean Reno dans le rôle
fugace d'un passant qui se prend
une caisse pleine de cds de Dream
Theater sur la gueule.
Scénario et dialogues :
Gilbert Pélardon.
Musique : Dream Theater (il s'agit
de leur dernier album passé
en boucle).
En
plus d'être un des plus
grands crooners de son temps,
James LaBrie, l'extraordinaire
voix de l'ineffable Dream Theater,
est aussi un excellent acteur.
Récemment il a tourné
dans le dernier film du cinéaste
français Gilbert Pélardon
qui a l'habitude de faire jouer
des chanteurs dans des rôles
de composition. On se souvient
tous des prestations tout en vérité
de Jean-Louis Aubert dans le fim
fantastique "Le canard des
Baskerville", d'Axl Rose
dans le western "On l'appelle
Crécelle" et aussi
Joeystarr dans la comédie
"Mais où est donc
passée la septième
casquette ?".
Dans "James against the Flying
Ninjas", en français
: "James sort sa botte secrète
contre les Ninjas Volants",
l'action se passe de nos jours.
James Labrie, littéralement
rendu dingue par l'extraordinaire
succès du dernier album
de Dream Theater en Patagonie
Orientale a pris le contrôle
de la Terre entière, criant
à qui veut l'entendre :
« Je suis le maître
du monde, ha ! ha ! ha! »
En
effet, grâce aux techniques
de pointe du clonage il a réussi
à construire une armée
de milliards de jameslabroïdes
hurlant à qui mieux mieux
en semant la terreur un peu partout.
Du coup, par ce biais oppressant,
il a réussi à tenir
à sa merci toute la planète
entière. Ou Presque.
Comme
toujours en ces temps d’oppression,
quelques courageux essaient de
résister tant bien que
mal. Certains se font enfoncer
à coup de masse des pieux
dans les oreilles, d'autres s’emmurent
vivants chez eux, une multitude
se jette même désespérée
dans le vide. On ne compte plus
les morts.
James
Labrie ayant instauré un
régime dictatorial des
plus sévères, une
période très noire
s'installe alors sur la planète.
Voyez plutôt : le dernier
album de Dream Theater est diffusé
sans arrêt et le plus fort
possible un peu partout. Et même
ailleurs.
Le
quidam surpris dans la rue à
hurler du Dream Theater dans un
autre registre que celui de Labrie
est fusillé sur place après
être passé par les
pires sévices.
La
scène du film la plus spectaculaire
au moment où James vend
chèrement sa peau en combattant
deux Ninjas volants déchaînés
!
Mais
bientôt, la rébellion
s’organise. Les partisans
dont le cri de reconnaissance
est une vieille chanson d’Etienne
Daho murmurée à
la nuit noire, se retrouvent dans
des lieux secrets et engagent
des Ninjas Volants pour les défendre
contre le cruel despote.
Les
Ninjas Volants réussissent,
après 4 heures 59 d'un
très beau film fait de
combats incessants d'une rare
violence, à retrouver le
vrai James Labrie qui est reconnaissable
au fait qu'il chante encore plus
mal que ses clones.
Suite
à une lutte farouche où
un très grand nombre de
Ninjas Volants meurent, les survivants
réussissent malgré
tout à vaincre James Labrie
en dépit du fait que ce
dernier ait sorti sa botte secrète,
sa voix magique, en hurlant une
dernière fois : «
Pull Me Under, argh ! ».
Mais, pas cons, les Ninjas avaient
pris la précaution de mettre
des boules Quies dans leurs oreilles.
A
la fin, James Labrie meurt dans
d'atroces souffrances car les
Ninjas Volants lui ont fait avaler
de force le dernier cd de Dream
Theater et la pochette qui va
avec.
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