lron
Maiden
Brave
New World (2000)
Dans
la belle série et-si-on-faisait-aussi-une-chronique-du-plus-grand-groupe-de-heavy-metal-du-siècle-et-même-de-celui-d'-avant
voici en ce jour mémorable
un album (n'importe lequel fait
l'affaire) du début de
ce millénaire où
Iron Maiden faisait du Iron
Maiden d'avant et déjà
du celui de tout à l'heure...
Les fans étaient contents.
Ils voulaient du Maiden, ils
en ont eu. Et sans doute, depuis,
ils ont dû l'écouter
plusieurs fois par jour pendant
des plombes. Remarque, je m'en
fous complètement dans
la mesure où ils ne viennent
pas l'écouter chez moi
où il y a de la bonne
musique et un chien mélomane
qui risquerait de sortir les
crocs.
Bon, cette musique, c'est pas
forcément mauvais mais
c'est du heavy-metal de série...
avec la pochette merdique...
de série aussi. Les Ziron
Maiden en font depuis des plombes
comme d'autres font du yaourt,
de la variété
française ou des barils
de lessive que je n'échangerai
pas contre la discographie complète
d'Iron Maiden.
On pourra dire - enfin moi du
moins, toi, tu aimes ce que
tu veux, je suis très
tolérant -, je pourrai
dire que cette musique sent
souvent le rance. Les Maiden
n'avaient pas évolué
d'un iota depuis les années
80 d'où cet album semble
sortir. Il ne possède
pas la moindre originalité
et se trouve être aussi
pertinent qu'un autre album
d'Iron Maiden. Tout est donc
dans les normes. En plus, les
gars ayant en ces temps plus
de vingt ans de carrière
au compteur, il ne fallait pas
espérer grand chose de
nouveau. Si tu voulais être
étonné, tu pouvais
aller écouter autre chose.
Et peut-être même
dans le metal.
En plus, avec cet album, le
gars Dickinson était
de retour à la grand
joie des fans. Moi, je le trouve
toujours à la limite,
assez quelconque, trop gueuleur
- même si c'est vrai que
le genre veut ça -, et
plutôt fatiguant à
la longue. Je ne l'échangerai
même pas contre un baril
de lessive à moitié
vide.
"Brave new world",
c'est beaucoup d'énergie.
C'est sûr. Les Maiden,
ils transpirent. Pas de problèmes.
Mais le mieux, c'est les paroles.
Regarde, par exemple, le refrain
de "Brave new world"
qui dure trois plombes. Je t'en
donne la fin.
A
brave new world, in
a brave new world
A brave new world, in
a brave new world
In a brave new world,
a brave new world
In a brave new world,
a brave new world
A brave new world, in
a brave new world
A brave new world, in
a brave new world
In a brave new world,
a brave new world
In a brave new world,
a brave new world
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Là,
le Bruce, il s'arrête
pour reprendre son souffle.
Solo de guitare, puis...
A brave new world, in a
brave new world
A brave new world, in a brave
new world
In a brave new world, a brave
new world
In a brave new world, a brave
new world
A brave new world, in a brave
new world
A brave new world, in a brave
new world
In a brave new world, a brave
new world
In a brave new world, a brave
new world...
Pour
que tu puisses bien saisir toute
la subtilité de ce texte,
je te propose la traduction
française :
Un
nouveau monde courageux
dans un nouveau monde
courageux,
Dans un nouveau monde
courageux, un nouveau
monde courageux,
J'avais rêvé
d'un nouveau monde où
la terre serait ronde
Où la lune serait
blonde et la vie serait
moins conne
Un nouveau monde courageux
dans un nouveau monde
courageux
Dans un nouveau monde
courageux, un nouveau
monde courageux,
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Tu
peux remarquer, ami lecteur
cultivé, l'hommage délicat
d'Iron Maiden au grand Jean-Louis
Aubert.
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l'image
du jour
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Les
moments les plus émouvants
de la longue
et merveilleuse histoire
de l'Humanité
!
Jean-Louis
Aubert découvrant
la musique de Iron Maiden.
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