Persévérant,
acharné, endurant, opiniâtre,
tenace et peut-être un rien
maso, je me suis dit que je me
devais de faire une petite chronique
de Imagine Dragons sur effet
larsen, ce site dont Jean-Paul
Sartre aurait dit un jour :
« Avant j’hésitais
entre l’être et le
néant, aujourd'hui j’ai
choisi effet larsen. »
Donc,
tout à l'heure, le plutôt
mal nommé Imagine Dragons
(pas terrible, ce nom) a sorti
un disque de pop, hip-pop, disco,
avec un zeste de funk et un max
de sons comme tout droit sortis
de eighies.
C'est
bien fait, joli, tout propre,
avec du rythme (voui), un son
plutôt aseptisé et
des synthés aussi (il en
faut, c'est sûr) et on peut
dire sans se gourer qu'il va cartonner
un peu partout dans le monde et
tellement que je subodore qu'il
ira même se vendre jusqu'en
Lozère où c’est
plein de barbelés partout
pour empêcher les derniers
habitants de partir.
Et
perso, j’imagine pas les
Dragons et, dans cet album pop-disco
très fastoche, pas loin
de la daube, produit commercial
bien fait et pour tous, avec un
max de facilité, des mélodies
gentillettes et un peu creuses,
j'ai cherché vainement
un petit truc, une légère
trace de vie ou un chouïa
de pertinence qui auraient pu
m'attirer.
Bref, Imagine Dragons, c'est pas
pour moi et sûrement pas
pour toi non plus. Dans le cas
contraire, je te parle plus.