L’autre
nuit, il devait être entre
deux et trois heures du mat’,
je me suis réveillé
en sursaut pensant avec effroi
que je n’avais pas encore
écouté Xenakis
alors que je possède
un truc de lui bien caché
dans le rayon bruit et cie de
ma grandiose discothèque.
Comment cela se fait-ce lançais-je
en moi-même et tout ébaubi
?
Alors
je me suis levé dare-dare...
Enfin, c’est façon
de parler car j’ai fini
par me rendormir et j’ai
attendu le matin pour écouter
ce disque de Xenakis (de son
prénom Iannis) dont je
vais te faire ci-dessous une
chronique des plus approfondies.
Bon, je me lance :
D’abord,
je m’attendais au pire.
Eh bien, je ne fus pas déçu
: des chiées de cuivres
agressifs, des cordes hargneuses
et quelque chose qui me semble
quand même assez éloigné
de la musique.
Et pendant que je m’imprégnais
de cette admirable cacophonie
où on croirait comme
entendre des gens qui klaxonnent
à un mariage, j’ai
un peu glané sur un moteur
de recherche quelques infos
sur le Iannis susnommé
Xenakis.
Eh bien figure-toi qu’il
fait de la musique stochastique.
Je me disais aussi qu’il
devait y avoir quelque chose
comme ça.
Ca
veut dire quoi ?
Eh
bien, Xenakis fait entrer en
ligne de compte le hasard mais
un hasard calculé, réglé.
En fait, tout est prévisible
dans l’œuvre. On
peut même rajouter sans
se fourvoyer le moins du monde
qu’on a affaire à
un bordel organisé.
En conclusion, je dirai que
ce disque est peut-être
stochastique mais sûrement
particulièrement chiant.
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l'image
du jour
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Les
grands moments de
la carrière
de Iannis Xenakis
!
Le
voici en train de
composer
une autre de ses
belles oeuvres.
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