Histoire
d'O
Just Jaeckin (1975)
"Histoire
d'O" est un film soi-disant
érotique qu'il ne faut pas
confondre avec "Histoire d'eau"
qui est vraiment un film catastrophe
sur la grande inondation qui a dévasté
récemment le Sahel Occidental
avec Matt Damon dans le rôle
du héros sauveteur. Tu peux
voir ci-dessous la scène
la plus dramatique du film :
Matt
Damon se jetant à l'eau après
avoir pris toutes
les précautions possibles
avant d'aller joyeusement sauver
le chien d'une vieille dame coincé
sur le trottoir
de la rue en face (le toutou, pas
la vioque).
"Histoire d'O" est tiré
d'un roman d'une certaine Pauline
Réage (c'est un pseudo bien
sûr). C'est écrit sur
Wikipédia mais bon,
on sait à quel point on peut
y lire des conneries. Et perso,
je suppose, en fait je suppute,
je subodore même que ce bouquin
a été écrit
par un gars qui avait quelques fantasmes
sexuels et voulait par ce biais
le faire savoir à une femme.
Perso,
j'aime bien pratiquer quelques jeux
spéciaux (voir ICI
... gaffe, ça
peut choquer) et pas longtemps mais,
bon, que des femmes aillent pour
satisfaire quelques envies masochistes
se prêter à ce genre
d' "animation" pendant
des plombes, je dis non, même
s'il m'arrive de pratiquer bien
trop longtemps effet larsen,
site particulièrement sadique,
il fait même mal aux oreilles...
Ah, oui, encore !
En
plus, ce film a une réalisation
plutôt molle, ce qui est un
comble pour un truc de ce genre.
Les acteurs ont du mal (si l'on
peut dire) et on les comprend. Quant
à la musique de fond, c'est
un vulgaire sirop imbuvable même
qu'à côté la
B.O. de "Blade
Runner", c'est
du Beethoven.
En
outre, malgré le fait que
l'actrice principale est fort belle,
la soi-disant prétention
"esthétique" est
difficile à percevoir et
en sus même si la chair est
triste, ce film l'est encore plus
et, très daté et plus
guère érotique, il
ne véhicule d'un profond
ennui alors qu'au contraire dans
"Mon curé chez les nudistes"
il y a aussi des femmes à
poil et en plus on se marre.
Bref,
le comble est qu'on souffre à
regarder ce monument du ridicule
où y'a même pas Paul
Préboist.
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