Hildur Guðnadóttir
Leyfðu
Ljósinu (2012)
Comme
son nom l’indique, Hildur
est une musicienne islandaise.
Elle propose une musique un
peu électronique, un
peu ambient avec voix et drones.
Le tout capturé live.
Cette voix c’est la sienne
et elle joue aussi du violoncelle
et ajoute une assise sonore
faite d’effets électroniques.
"Leyfou.." est une
œuvre assez longue avec
une voix mystérieuse
utilisée un peu comme
un instrument, c’est le
moment le plus accessible du
disque. Et ce, pendant une dizaine
de minutes.
Ensuite Hildur développe
des drones pesants sonnant tels
des cordes mais comme ça
procède d’une sorte
de respiration ininterrompue,
ça ne lasse pas.
Puis ça devient plus
grave, créant comme une
masse sonore compacte dans un
ensemble très lent, lancinant
et fascinant, un peu comme dans
la récente musique dark
ambient.
Après, le violoncelle
intervient sur cet étonnant
maelstrom, de façon grave,
répétitive pas
loin d’être angoissante.
Bref cette œuvre atypique
reposant sur une progression
variée, lente et fiévreuse
est un chef-d’oeuvre du
genre.
Lequel
?
Euh,
je n’en sais rien...
