Dans la série les-disques-que-j'emporterais-sur-une-île-déserte-avec-une-super-nana-quand-même
voici aujourd'hui, cher ami lecteur
ouvert à toutes les tendances
musicales, l'oeuvre maîtresse
du grand Henri Mornuche, musicien
ardéchois uni-instrumentiste
dont la pensée préférée
est : « Mieux vaut entendre
ça que d'être sourd
! ».
Il
s'agit donc de son célèbre
"Requiem pour la porte de
la remise" qui est une composition
dérangeante qui atteint
les sommets de l'émotion.
Et
on n'en sort pas vraiment intact
car elle plonge dans une douleur
profonde que je n'avais ressentie
auparavant qu'à l'écoute
de "The Black Hate Of The
Dark Armageddon In The Bloody
Carnage Of Suicidal Horror"
d'Anal Suppuration. C'est te dire
l'impact de cette musique.
On
peut y entendre Henri Mornuche
qui démolit rageusement
à coup de hache une porte
qui couine afin d'en extraire
le son seul capable d'exprimer
tout l'aspect tragiquement existentiel
de son oeuvre. « Non, mais,
sans déconner, je vais
pas me laisser emmerder par cette
putain de porte ! » aurait
même rajouté Henri
Mornuche dans un mouvement d'une
colère bien légitime
qui marquera à jamais la
musique acousmatique.
Bref,
il s'agit d'un disque essentiel,
parabole tendant à démontrer
la tragédie de l'homme
face à son destin d'autant
plus horrible qu'il faut encore
mener la voiture au contrôle
technique.
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l'image
du jour
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Franc
succès pour le
dernier concert d'Henri
Mornuche
au stade municipal de
Jouy-en-nuisette !
- Tu crois qu'il va
pleuvoir ?
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